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« J’adore mon job, mais là je suis à la limite du burn-out. » Si vous faites partie de ceux qui pensent avoir trouvé un job idéal et qui s’y donnent à fond à en perdre toute notion de temps et de fatigue, souriez ! Vous n’êtes pas le seul… mais vous êtes en danger. Pour cet article, j’ai piqué un conseil à Timothy Ferriss (encore lui) dans son livre The 4-hour work week : Activez le bon stress pour être plus heureux.

Distress is bad, eustress is good

Je ne suis pas sûre de pouvoir trouver une bonne traduction française, alors gardons les termes utilisés par Tim (c’est toujours mon pote).

Définition : Distress fait référence aux stimuli douloureux qui vous rendent plus faible, moins confiant et moins capable.

Concrètement, c’est le stress que l’on craint le plus. Ce sont les peurs qui nous bloquent (nos croyances). Nous avons tous déjà ressenti, dans notre vie, l’accablement d’une charge de travail ou même d’une action qui nous paraît insurmontable. Les révisions du Bac, la 1ère tâche en tant que stagiaire, l’entretien professionnel, la lessive, le repassage… ok là je me perds un peu.
A partir du moment où une tierce personne attend un résultat de nous, nous nous mettons une pression énorme pour la satisfaire (c’est d’autant plus vrai dans le milieu professionnel). Mais, si nous analysons bien les situations, la plupart du temps, nous nous donnons plus de stress à nous-même.
Comment combattre ce mauvais stress ? En transformant le distress en eustress.

Définition : Eustress est un mot dont vous n’avez probablement jamais entendu parlé. Le préfixe « Eu » en grec signifie « sain » (healthy), il est utilisé avec le même sens dans le mot « Euphoria ». Les modèles qui nous montrent comment dépasser nos limites, les entrainements physiques qui nous poussent à bout, et les risques qui nous font sortir de notre zone de confort, sont tous des exemples de Eustress, le stress qui est bon pour la santé et qui nous stimule positivement.

Allez je vous aide un peu pour passer du Distress au Eustress :

  1. Identifiez le moment où le mauvais stress prendre le dessus.
    Ecoutez votre corps et vos paroles, dès que ça dérape, c’est pile le moment pour s’arrêter net.
  2. Trouvez un côté positif à l’action que vous menez.
    C’est comme choisir de voir le verre à moitié plein. Posez-vous la question de quelle satisfaction personnelle la finalisation de cette action va vous apporter (finir le repassage d’une montagne de linge apporte une énorme satisfaction quand on se focalise sur l’objectif final).
  3. Transformez le tout en objectif atteignable et valorisable.
    Un objectif atteignable est un juste milieu entre tenter quelque chose de nouveau qui vous fait grandir, et un objectif trop simple ; pensez à prendre en compte votre forme/fatigue dans l’équation. Un objectif est toujours valorisable ; sachez juste que si vous avez besoin que quelqu’un d’autre que vous-même vous félicite pour une action menée, dites explicitement ce que vous avez réalisé et ce que ça vous a coûté, ceux qui sont à l’écoute, sauront vous féliciter (et vous en demander plus la prochaine fois).

Commencez maintenant !